Dakar et Paris à la traque des réseaux criminels de trafic de migrants

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Le Sénégal et la France continuent leur coopération dans le domaine de la sécurité. Après la rencontre de Paris sur la cybercriminalité, à laquelle le président Macky Sall a pris part, les deux pays s’engagent à traquer les réseaux criminels de trafic de migrants. La visite à Dakar, depuis hier, lundi, du ministre de l’intérieur de la France entre ainsi dans ce cadre.

Le Sénégal, de par sa situation géographique, est aujourd’hui un pays de «départ» de «transit» et «d’accueil» de migrants. Ce qui nécessite une fine coopération et un renforcement des moyens d’intervention de la police pour un contrôle strict des frontières. «Nous avons vraiment le soutien de la France en matière de lutte contre le trafic de migrants.

Il faut aussi, à notre niveau, renforcer ces moyens. J’en ai parlé avec mon collègue du Budget lui disant qu’il faudrait nécessairement que l’on renforce les moyens d’invention de la police», a révélé, Aly Ngouille Ndiaye, qui recevait son homologue français Christophe Castaner.

Pour la France, le Sénégal a un «savoir-faire» dans le domaine de la lutte contre le trafic de migrants qui mérite d’être renforcé. «Nous avons une forte coopération dans la lutte contre le cybercriminalité liée aux trafics de migrants. Nos intérêts sont communs. Le Sénégal a un potentiel migratoire riche. Au-delà même de nos intérêts communs, c’est la lutte contre la misère humaine, la lutte pour la dignité humaine. L’humanité que nous représentons devrait nous pousser, à être mobilisé à chaque instant, contre le trafic des migrants», a laissé entendre le ministre de l’Intérieur français, Christophe Castaner, au terme de sa visite de 48 h au Sénégal.

À la cité police où il a été reçu ce matin, M.Castaner a visité les locaux de la Division spéciale cybercriminalité, qui ont reçu, il y a six mois, la visite du ministre français de la Coopération, Jean-Yves Le Drian. «Au niveau des deux dernières années, en ce qui concerne la lutte contre la cybercriminalité, nous avons eu à faire des efforts très importants, dans des délais très courts. Il en est même en ce qui concerne la lutte contre les trafics humains. Nous avons des gens qui vivent de ce trafic et malheureusement tout le monde a vu les impacts négatifs sur la jeunesse», a déploré Aly Ngouille Ndiaye devant le ministre français.

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