« Je baise la France » : le rappeur Nick Conrad récidive avec une chanson polémique, Christophe Castaner saisit la justice
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Nick Conrad adore faire parler de lui. Le rappeur originaire de Noisy-le-Grand, qui avait défrayé la chronique en septembre dernier en osant un clip polémique dans lequel il appelait à « pendre les blancs », vient de récidiver en proposant une nouvelle musique plus que douteuse. Dans son nouveau clip, baptisé Doux pays, le rappeur va encore plus loin, en enchaînant les propos violents et obscènes : « Je baise la France, baise la France / Jusqu’à l’agonie / Je brûle la France, j’ai brûlé la F ».
Nick Conrad va jusqu’à s’en prendre à Marianne et au Panthéon, en affirmant qu’il va y « poser une bombe ». « Génie criminel » comme il se définit, le rappeur insulte également « l’autre con de Charles Trenet », puis s’en prend au journaliste rap Olivier Cachin : « Ma bite dans ta bouche ». Des propos jugés rapidement polémiques, mais sur lesquels l’intéressé a souhaité réagir dès la fin de son clip, en affirmant s’en prendre uniquement « à la mentalité française et aux médias qui se sont arrogés le droit de le qualifier en des termes inexacts ».
« Un appel à la haine de notre pays »
« C’est sur eux que se tournent ces mots, mais en aucun cas sur les Français.e.s, qui subissent malgré eux.elles l’influence des médias et des leaders d’opinions mensongers » a déclaré celui qui se définit fièrement comme un « homme libre ». Une justification qui n’a visiblement pas suffi, puisque Christophe Castaner a réagi sur Twitter ce dimanche 19 mai, en annonçant saisir la justice : « Je condamne sans réserve et sans ambiguïté les propos inqualifiables et le clip odieux de Nick Conrad. Je saisis le procureur de la République. À ma demande, la plateforme Pharos …uvre au retrait de ce qui n’est rien d’autre qu’un appel à la haine de notre pays et à la violence ».
Déjà condamné il y a tout juste deux mois
Le mardi 19 mars dernier, Nick Conrad avait été condamné à une amende 5000 euros avec sursis, à la suite des propos tenus dans son précédent clip. Jugé coupable de « provocation au crime », l’homme avait affirmé « être déçu » et comptait faire appel pour « continuer le combat ». Il avait également été condamné à payer 1000 euros de dommages-intérêts à la LICRA et à l’AGRIF, deux associations qui s’étaient portées parties civiles durant le procès.
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