APPUI AUX INITIATIVES DE SOLIDARITE POUR LE DEVELOPPEMENT : Impliquer la diaspora dans la construction du Sénégal

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Société

La troisième phase de la mise en œuvre du Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (Paisd) a fait l’objet d’un atelier autour du dispositif de mobilisation des compétences de la diaspora. Il a été beaucoup question de mobilisation, d’implication, mais aussi de soutien des Sénégalais de l’extérieur.

Faire en sorte que la diaspora sénégalaise puisse exprimer sa solidarité à travers son savoir-faire et  ses connaissances pour accompagner les politiques publiques. Tel est l’objectif de l’atelier tenu dans le cadre de la troisième phase de la mise en œuvre du Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (Paisd). Il s’agit d’un raccourci dans la construction du système administratif, mais aussi dans la prise en charge des politiques publiques.
La mise en œuvre de ce programme, qui a débuté depuis 2005, a permis d’importantes réalisations à travers la mobilisation de la communauté sénégalaise établie à l’étranger. Cela a également contribué à soutenir 193 projets de développement local, allant de la construction d’établissements de dernière génération aux travaux d’adduction d’eau potable. Les Sénégalais de la diaspora ont, avec l’appui de l’Etat du Sénégal, financé la construction de forages, de châteaux d’eau avec un réseau d’adduction de 300 km, selon Papa Birama Thiam, coordonnateur du Paisd. Il est aussi le directeur de la Coopération technique du secrétariat général de la présidence de la République.

M. Thiam indique qu’avec l’investissement de la diaspora qui s’élève à 15 milliards de FCfa, il a été possible de soutenir des secteurs comme la santé, de créer des entreprises, de réaliser des infrastructures hydroélectriques, mais aussi d’assurer une formation professionnelle en aidant des promoteurs de la diaspora. Cela a abouti à la création de 600 entreprises qui ont généré 4.000 emplois.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, a soutenu que  dans la phase 2 du Plan Sénégal émergent, l’Etat a besoin de ces ressources humaines hautement qualifiées qui sont un peu partout et prisées dans les entreprises de leur pays d’accueil.
L’Etat compte aussi soutenir ces jeunes nés à l’étranger qui veulent servir le pays d’origine de leurs ascendants. Le Paisd compte ainsi mettre en œuvre des dispositifs tels que le volontariat pour leur permettre de contribuer au développement de leurs régions d’origine. Selon lui, les fonds envoyés par la diaspora s’élèvent à plus de deux milliards par jour, soit plus que l’aide publique au développement. Dans ce programme, l’Union européenne a contribué à hauteur de 10 millions d’euros.

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