Innovation et entrepreneuriat: Le Manque de financement freine les Startups

Par , publié le , Modifié le .

Tech

Le développement des startups souffre d’un déficit de financement et d’un manque de confiance des bailleurs. Ce sont les contraintes identifiées par des jeunes africains auteurs des innovations et porteurs d’initiatives entrepreneuriales lors la 11ème édition du Fuckup Nigth organisée par la Fondation Friedrich Naumann.

L’Afrique vit une course vers la création des startups. Les diplômés sont de plus en plus tentés par l’entreprenariat. Mais peu d’entre eux parviennent à se faire une place au soleil. Les contraintes de leur envol ont été abordées lors d’un Fuckup Night organisé par la Fondation Friedrich Naumann. Le problème commun à ces pouces reste le financement. En réalité peu de bailleurs ou de partenaires font confiance « aux aventuriers ».

C’est ce qui pousse les porteurs de projets à injecter une partie de leur salaire ou de leurs revenus dans la mise de leur projet avec tous les risques. « Lorsque l’on débute, il faut s’attendre à faire face aux difficultés financières. C’est difficile de gagner des appels d’offres. Il faut aller chercher des marchés. Rien n’est évident », prévient Dr Mariane Ouattara, fondatrice de la marque Farafina.

Son avis est partagé par le logisticien, Mor Lamotte qui a sacrifié à un moment sa famille pour fonder son entreprise. Il garde de douloureux souvenirs. Les deux exemples attestent que la réussite en entreprenariat n’est pas systématique parfois, c’est après plusieurs échecs que l’on réalise ses ambitions. « Il faut pas avoir peur de l’échec. La réussite est souvent au bout de plusieurs échecs. Pour tenir, il faut de la patience et du courage », conseille Nicolas Etoyi, fondateur d’Akademy. Mais pour lui durant ces périodes difficiles, il faut s’armer de foi pour transcender les barrières « physiques et abstraites ». « Dans la vie, les combats que nous menons ne sont pas forcément intellectuels.

Ils sont parfois spirituels », avance Nicolas Etoyi. Ce partage d’expériences sur « l’odyssée entrepreneuriale » sera davantage soutenu par la Fondation Friedrich Naumann. Du moins les assurances ont été données par le nouveau directeur de la Fondation pour l’Afrique de l’Ouest, Jo Holden. « Les Fuckup Night enregistrent de plus en plus de participants. Donc, c’est exigence pour nous de continuer et d’offrir aux jeunes une plateforme d’échange d’expériences », a fait savoir Jo Holden. Aujourd’hui des études réalisées dans des pays européens et en Asies ont confirmé que l’univers des startups est une niche d’emplois. Au Sénégal les autorités misent sur le secteur pour créer 35.000 emplois directs dans le domaine des nouvelles technologies d’ici à 2025.    

SOURCE : LESOLEIL.SN

27 commentaires

Laisser un commentaire